Gabriel (MP 2022)

J’ai effectuĂ© la MPSI/MP au lycĂ©e Corot Ă  la suite de mon bac S, je recommande les classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles pour toutes et tous n’ayant pas d’idĂ©es concrĂštes en fin de terminale, mais qui souhaitent tout de mĂȘme continuer l’apprentissage de sciences de maniĂšre intensive. La prĂ©pa offre un large choix de mĂ©tiers en lien avec l’ingĂ©nierie et les sciences, c’est un grand avantage.

Les annĂ©es peuvent paraĂźtre difficiles sur le moment, mais aujourd’hui je me suis rendu compte de la richesse mĂ©thodique qu’elles ont pu m’apporter.

L’avantage de la prĂ©pa du lycĂ©e Corot est, qu’elle est accessible Ă  bien plus de profils que dans des prĂ©pas plus « sĂ©lectives », et cela permet Ă  chacun d’évoluer Ă  son rythme. De plus, l’équipe pĂ©dagogique est particuliĂšrement Ă  l’écoute des projets, difficultĂ©s, et ressentis de chacun, et ceux peu importe le niveau : c’est trĂšs motivant et rassurant. L’effectif de la classe est Ă©galement moins important que la moyenne, cela apporte Ă©galement une bonne ambiance de travail. Le cadre du lycĂ©e en lui-mĂȘme aussi est trĂšs agrĂ©able, c’est motivant.

Pour ma part, j’ai toujours prĂ©fĂ©rĂ© les mathĂ©matiques et la prĂ©pa MPSI/MP m’a vraiment apportĂ© des bases solides dans cette discipline, en plus de la mĂ©thode de travail ou encore de la gestion du stress. Je recommande vivement cette formation pour celles et ceux qui ont besoin d’une certaine pression qui les pousseront Ă  travailler rĂ©guliĂšrement. La prĂ©pa nĂ©cessite une certaine rigueur, et la pression peut s’avĂ©rer difficile Ă  gĂ©rer pour certain, soyez sĂ»r de vous et le travail payera !

Guilherm (PC* 2021)

Je suis actuellement en 2e annĂ©e d’école d’ingĂ©nieur de chimie Ă  Lille, je suis donc passĂ© par la filiĂšre PCSI puis PC* de la prĂ©pa de Corot.
J’ai choisi la prĂ©pa de Corot aprĂšs un bac S puisque j’y Ă©tais dĂ©jĂ  pour le lycĂ©e, avec mes rĂ©sultats j’étais plutĂŽt assurĂ© d’ĂȘtre admis. Il y a deux filiĂšres scientifiques et j’ai choisi celle oĂč il y avait de la chimie.
Pour moi, la prĂ©pa fut une bonne expĂ©rience, il faut travailler pour y rĂ©ussir mais c’est trĂšs loin d’ĂȘtre insurmontable. Ce qui est particulier avec le LycĂ©e Corot c’est que je trouve que les ambiances de classes sont plutĂŽt bonnes, il n’y a pas de rivalitĂ© ni d’« esprit concours » qui consiste Ă  considĂ©rer les autres membres de la classe comme des ennemis. Et d’aprĂšs des retours que j’ai eus, ce n’est pas le cas partout.

Marius (MP 2022, actuellement Ă  l’IPSA Toulouse)

Les annĂ©es de prĂ©pa sont des annĂ©es dures mais formatrices. Les professeurs sont Ă  vos cĂŽtĂ©s pour vous apprendre de nouvelles mĂ©thodes de travail et de gestion du stress qui vous seront trĂšs utiles par la suite. Les enseignants de Corot sont Ă  l’écoute et vous accompagnent dans vos difficultĂ©s comme dans vos rĂ©ussites ce qui vous motive Ă  travailler et progresser, et le cadre verdoyant incite d’autant plus Ă  aller en cours.  

Pour ma part, j’étais loin d’ĂȘtre le meilleur, mais j’ai toujours eu la motivation de travailler chaque soir pour les raisons Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment, ce qui m’a permis de m’amĂ©liorer au fil des deux annĂ©es en comprenant de mieux en mieux les mĂ©canismes de la prĂ©pa.

Matthieu (PC* 2021)

N’ayant pas d’idĂ©e concrĂšte de ce que je voulais faire plus tard mais sachant que je voulais travailler dans le domaine scientifique, je me suis orientĂ© vers une classe prĂ©paratoire aux grandes Ă©coles.
Mon choix s’est portĂ© sur le lycĂ©e Jean Baptiste Corot car l’établissement ne se situait pas trĂšs loin de chez mes parents, ce qui me permettait de rentrer les week-ends. J’avais choisi de rejoindre une classe PCSI sachant que j’avais une prĂ©fĂ©rence pour la Physique-Chimie.
Une fois arrivĂ© en prĂ©pa le rythme de travail s’est soudainement accĂ©lĂ©rĂ©. Cependant, une fois le bon rythme de travail adoptĂ© ainsi que des maniĂšres de travailler efficaces, j’ai pu m’y sentir Ă  ma place (sans que cela ne soit facile bien Ă©videmment). La qualitĂ© de l’enseignement proposĂ© Ă©tait trĂšs satisfaisante et les professeurs Ă©taient toujours Ă  l’écoute et prĂȘts Ă  aider les Ă©lĂšves (que ce soit en premiĂšre et deuxiĂšme annĂ©e).
En deuxiĂšme annĂ©e j’ai choisi la PC* afin de pouvoir rester Ă  Jean Baptiste Corot. L’ambiance entre Ă©lĂšves y Ă©tait superbe, la prĂ©pa permet aussi de se faire des trĂšs bons amis, que ce soit pour se motiver mutuellement Ă  travailler ou pour la vie de tous les jours. Une fois arrivĂ© aux concours, j’ai choisi de ne passer que les concours CCINP et E3A. J’ai finalement pu obtenir une place Ă  l’ENSEIRB-MATMECA en filiĂšre Ă©lectronique qui est une trĂšs bonne Ă©cole du concours CCINP et j’en suis trĂšs satisfait.
Pour conclure sur mes annĂ©es de prĂ©pa, j’ai pu constater qu’avec un rythme de travail rĂ©gulier (et efficace) il est possible de s’y sentir bien, d’avoir des rĂ©sultats convenables tout en gardant du temps pour soi (ce qui est trĂšs important en prĂ©pa pour ne pas dĂ©crocher). Je recommande donc grandement la prĂ©pa du lycĂ©e Jean Baptiste de Corot que ce soit pour son cadre optimal ou pour son enseignement de qualitĂ© et je remercie tous les professeurs qui m’ont permis d’arriver lĂ  oĂč je suis aujourd’hui.

Maxence (MP 2022, actuellement Ă  Telecom Paris-Tech)

Je m’appelle Maxence, j’Ă©tais en MPSI-MP Ă  Corot.

Je ne savais pas vraiment ce qu’Ă©tait une classe prĂ©paratoire avant de faire les dĂ©marches Parcoursup. J’avais peur de « rentrer en enfer ». Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas d’avoir choisi cette voie. A Corot, j’ai pu apprendre Ă  gĂ©rer mon stress durant les devoirs, Ă  avoir de la rigueur dans mon apprentissage et Ă  raisonner plus finement. Les professeurs m’ont aidĂ© Ă  cela, ils m’ont accompagnĂ© et se sont adaptĂ©s Ă  mon niveau pour me proposer les meilleures options. Ils ont Ă©tĂ© exigeants mais aussi bienveillants. Et on ne trouve pas toujours cela dans des prĂ©pas « plus renommĂ©es ».

Pour tous ceux qui aiment les mathĂ©matiques, comme moi, n’hĂ©sitez pas Ă  envisager la prĂ©pa MPSI-MP. J’y ai trouvĂ© une formation parfaite pour me crĂ©er une base mathĂ©matiques solide pour le supĂ©rieur !

J’ai passĂ© deux excellentes annĂ©es Ă  Corot, j’en suis ressorti grandi et plus mature.

Luca (PC* 2021)
Je me suis orientĂ© en classe prĂ©paratoire Ă  la suite de mon baccalaurĂ©at scientifique (2018) car je ne savais pas exactement ce que je voulais faire. J’ai choisi la filiĂšre PCSI (physique chimie et science de l’ingĂ©nieur) puis PC (physique et chimie). Cela me laissait du temps pour rĂ©flĂ©chir Ă  mes aspirations professionnelles tout en me permettant de mieux connaĂźtre les diffĂ©rents domaines. La classe prĂ©pa ouvre un large champ de poursuite d’Ă©tude. Les Ă©coles d’ingĂ©nieurs sont la principale porte de sortie, mais vous pouvez aussi faire des magistĂšres, une L3 Ă  la fac, une Ă©cole militaire, etc.
La classe prĂ©paratoire m’a permis d’acquĂ©rir des solides bases dans les matiĂšres scientifiques. C’est une formation compliquĂ©e, mais on finit par s’y faire, prendre goĂ»t et apprĂ©cier enfin ce que l’on apprend. Le rythme de travail est tout Ă  fait supportable. C’est peut-ĂȘtre l’une des seules formations oĂč vous trouverez des professeurs de grandes qualitĂ©s entiĂšrement dĂ©diĂ©s Ă  la rĂ©ussite de leurs Ă©lĂšves. Contrairement Ă  d’autres formations, les professeurs connaissent leurs Ă©lĂšves, leurs points forts et leurs faiblesses. Il y a une relation de proximitĂ© qui manque dans d’autres filiĂšres oĂč l’Ă©lĂšve est juste « un Ă©lĂšve ». C’est assez agrĂ©able d’avoir un vĂ©ritable accompagnement. En outre, la charge de travail Ă©tant Ă©levĂ©e, on acquiert une mĂ©thode de travail et de pensĂ©e structurĂ©es et logiques qui nous seront utiles tout au long de notre vie, peu importe le domaine.
Les colles hebdomadaires nous donnent une aisance orale et, bien qu’intimidantes au dĂ©but, elles sont trĂšs formatives. C’est aussi un exercice que l’on retrouve par exemple en entreprise lors de rĂ©unions. Les devoirs surveillĂ©s hebdomadaires sont trĂšs formateurs. Ils permettent d’avoir des petits objectifs Ă  court terme tout au long de l’annĂ©e. Ils sont surtout trĂšs importants pour vous prĂ©parer aux diffĂ©rents concours.
En fin de compte, la classe prĂ©paratoire m’a permis de me dĂ©couvrir, de me dĂ©velopper et de trouver ce que je souhaitais faire plus tard. J’ai vraiment Ă©voluĂ© et changĂ© d’avis sur beaucoup de points et cela m’a permis de voir le monde d’une maniĂšre diffĂ©rente.
Si vous vous trouvez dans une situation similaire et que vous ne savez pas quoi faire aprĂšs le bac, cela peut ĂȘtre une trĂšs belle opportunitĂ©. Cela sera surement pour vous aussi une expĂ©rience enrichissante et vous donnera les outils nĂ©cessaires pour rĂ©ussir dans vos futurs projets. Une fois que l’on a fini, on est trĂšs satisfait du chemin parcouru. On peut parfois entendre que ce sont deux annĂ©es que l’on sacrifie. Je ne suis pas d’accord, ce sont deux annĂ©es exigeantes mais c’est de la contrainte que nĂ©e la libertĂ©.
Aujourd’hui j’ai intĂ©grĂ© une Ă©cole d’ingĂ©nieur spĂ©cialisĂ©e en mĂ©canique et je suis actuellement en stage en Angleterre. Je compte l’annĂ©e prochaine entreprendre un double diplĂŽme.

Roméo (MP 2022)

La prĂ©pa peut impressionner au dĂ©but, surtout lorsqu’on est au lycĂ©e, et qu’on entend seulement des rumeurs. Franchir le pas a Ă©tĂ© difficile, mais, pour ma part en tout cas, une fois dedans on suit le cours des choses, car finalement ce n’est « que » 2 ans.

Les deux annĂ©es sont vraiment diffĂ©rentes mais il faut s’accrocher jusqu’au bout : on peut avoir des moments difficiles mais l’important c’est de partir de la prĂ©pa en ayant gardĂ© quelque chose, comme la gestion du stress, ou encore des mĂ©thodes de travail.

Yahn (PC* 2021)
Je suis entrĂ© en PCSI au lycĂ©e Corot en 2018. J’ai initialement choisi cette filiĂšre par mon intĂ©ret pour les sciences entrevues au lycĂ©e, mais Ă©galement pour me challenger ; tous mes amis me disaient sans-cesse que c’Ă©tait trop difficile, Ă©litste
 Pourtant, j’ai Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris de l’ambiance que j’y ai trouvĂ©. Tous les professeurs Ă©taient extrĂȘmement compĂ©tents et passionnĂ©s. Les cours Ă©taient beaucoup plus agrĂ©ables que ceux que l’on retrouvait au lycĂ©e : en Ă©tudes supĂ©rieures, les professeurs sont face Ă  des Ă©lĂšves qui ont choisi d’ĂȘtre lĂ , ils peuvent alors partager un domaine qu’ils aiment avec des Ă©lĂšves motivĂ©s, et c’est vraiment plaisant. La difficultĂ© est lĂ  en effet, et je recommanderais plutĂŽt la prĂ©pa qu’Ă  des gens ayant de grandes amibitons ou aimant se lancer des dĂ©fis. Si vous ĂȘtes de ce type, vous n’y serez pas déçu !

Personnellement, mon parcours en prĂ©pa m’a permis de dĂ©couvrir bien des domaines en science, et souvent de maniĂšre assez poussĂ©e. MĂȘme si c’est un peu clichĂ©, ces enseignements m’ont fait changer ma vision du monde, du travail et de moi-mĂȘme. Tout le monde change beaucoup au fil de la prĂ©pa, et trĂšs souvent en bien.
AprĂšs une 3/2 bordĂ©e par le Covid et autres confinements, j’ai dĂ©cidĂ© de rester une annĂ©e de plus pour obtenir de meilleurs rĂ©sultats Ă  mes concours. J’ai par la suite intĂ©grĂ© l’ENSIIE, une excellente Ă©cole d’informatique Ă  Evry, dans laquelle je poursuis un parcours en Calcul Haute Performance (pour rĂ©aliser des simulations physiques par exemple).

Si je devais apporter un seul Ă©lĂ©ment positif qui m’a marquĂ© au cours de ma prĂ©pa Ă  Corot, c’Ă©tait l’accompagnement des professeurs, qui sont toujours restĂ©s bienveillants et de bon conseil, que les Ă©lĂšves aient des difficultĂ©s ou non. Cet accompagnement est bien plus important que celui de vos profs de lycĂ©e. Ici, vos profs sont lĂ  pour vous aider Ă  rĂ©ussir et ils ne lĂącheront pas! Ils vous conseilleront, dans les maniĂšres de travailler, dans votre Ă©quilibre de vie, bien sĂ»r sur les matiĂšres qu’ils enseignent mais Ă©galement sur comment gĂ©rer la prĂ©pa et les concours qui s’en suivent. Foncez ! c’est une sacrĂ© expĂ©rience !

Benjamin (PC* 2021)

Mon parcours : Pour commencer je me suis orientĂ© vers une prĂ©pa dans l’optique de devenir pilote militaire et une des voies d’accĂšs Ă©tait l’École de l’Air du groupe CCP. Bien que scolairement parlant, mes deux annĂ©es ne furent pas trĂšs brillantes (dernier quart en PCSI et deuxiĂšme moitiĂ© en PC* d’aprĂšs mes estimations), j’en garde un excellent souvenir. Aujourd’hui je suis en 4e annĂ©e en Ă©cole d’ingĂ©nieur spĂ©cialisĂ©e dans le GĂ©nie Civil et je passe en parallĂšle des sĂ©lections pour devenir pilote.

Pourquoi Corot ? J’ai choisi la prĂ©pa du lycĂ©e Corot pour des raisons de proximitĂ©, en effet la distance est un point non nĂ©gligeable lors d’études comme celles-ci. De plus le cadre du lycĂ©e avec le parc et le chĂąteau Ă©tait trĂšs agrĂ©able. Le fait que Corot ne soit pas une grosse prĂ©pa parisienne joue aussi beaucoup sur l’état d’esprit des Ă©lĂšves. Il y avait aussi un accĂšs aux infrastructures sportives le soir (rĂ©servĂ© aux classes prĂ©pa). Le seul point nĂ©gatif Ă©tait que l’on partageait tout avec des lycĂ©ens et des fois c’était embĂȘtant (bruit, diffĂ©rent Ă©tat d’esprit etc
)

Mon expĂ©rience de la prĂ©pa : Ce message s’adressera surtout aux personnes qui n’ont pas vraiment de facilitĂ©s Ă  l’école. En effet je n’étais pas parmi les premiers lors de ma prĂ©pa, cependant je pense m’en ĂȘtre bien sorti le jour du concours comparĂ© Ă  mes rĂ©sultats de l’annĂ©e. Concernant mon expĂ©rience j’en ai tirĂ© trois rĂšgles importantes :
1) Il faut garder en tĂȘte que la prĂ©pa c’est un marathon, vous pouvez ĂȘtre Ă  la traĂźne tout le long mais rattraper votre retard sur les derniers kilomĂštres.
2) « Le recul » est trĂšs puissant. En effet ce n’est pas grave de ne pas comprendre une notion tout de suite et de rater un devoir. Reprenez la notion quelques semaines plus tard (pendant les vacances ou pendant les semaines de rĂ©vision avant les concours) et vous verrez que vous comprendrez beaucoup plus facilement la notion.
3) Le travail paye toujours un jour ou l’autre.

Quentin (PC* 2022)

Je me suis intĂ©ressĂ© aux CPGE en Terminale. Mon objectif Ă©tait de devenir officier dans l’armĂ©e de Terre en intĂ©grant Saint-Cyr via le concours CPGE, je ne pensais pas avoir le niveau mais mes parents m’ont encouragĂ© Ă  quand mĂȘme postuler en CPGE. J’ai donc postulĂ© dans plusieurs CPGE militaires. N’ayant Ă©tĂ© acceptĂ© dans aucune CPGE militaire je me suis rabattu sur une CPES militaire (une sorte de prĂ©-CPGE pour vĂ©rifier si on a le niveau). J’ai pu me rendre compte que le milieu des officiers ne correspondait pas Ă  la vision que je m’en faisais et que j’avais le niveau pour une CPGE, mon objectif a alors changĂ©.

Je ne savais plus vraiment ce que je voulais faire mais j’ai choisi de quand mĂȘme intĂ©grer une CPGE pour la qualitĂ© de l’enseignement qui y est dispensĂ© et parce que ça me laissait deux annĂ©es pour mĂ»rir mon projet et voir quelles Ă©taient les matiĂšres qui me plaisaient vraiment. J’ai Ă©tĂ© acceptĂ© dans la PCSI de FĂ©nelon dans laquelle j’ai passĂ© ma premiĂšre annĂ©e. C’était trĂšs dur et le niveau y Ă©tait Ă©levĂ©, l’annĂ©e a Ă©tĂ© trĂšs difficile et m’aura fait dĂ©primer Ă  de nombreuses reprises face Ă  la charge de travail importantes, le fait que je procrastinais trop et le niveau gĂ©nĂ©ral Ă©levĂ©. Suite Ă  cette annĂ©e compliquĂ©e j’ai dĂ©cidĂ© de changer d’établissement pour diverses raisons et me suis tournĂ© vers la PC* du LycĂ©e Jean Baptiste Corot.

Lors de cette annĂ©e j’ai expĂ©rimentĂ© un cadre diffĂ©rent dans une classe avec un effectif plus bas et des professeurs qui prennent plus le temps d’expliquer les notions considĂ©rĂ©es comme â€œĂ©videntes” dans des CPGE avec un niveau plus Ă©levĂ©. Cette nouvelle dynamique m’a poussĂ© Ă  me donner Ă  fond durant la quasi-totalitĂ© de l’annĂ©e et mĂȘme Ă  apprĂ©cier l’effort fourni pour obtenir de bonnes notes et s’amĂ©liorer. C’était une annĂ©e compliquĂ©e certes mais pendant laquelle j’ai pu m’épanouir et Ă©normĂ©ment progresser dans ma maniĂšre de travailler. J’ai aussi pu me rendre compte que la matiĂšre qui m’intĂ©ressait le plus Ă©tait en fait les mathĂ©matiques (matiĂšre que je n’apprĂ©ciais que moyennement avant car je ne fournissais pas assez d’efforts).

Je suis maintenant en Ă©cole d’ingĂ©nieur Ă  CY-Tech en spĂ©cialitĂ© MathĂ©matiques AppliquĂ©s. Mon annĂ©e se dĂ©roule tranquillement et la charge de travail est bien moins Ă©levĂ© qu’en CPGE, les mĂ©thodes acquises en CPGE me permettent de travailler efficacement et d’avoir du temps libre.

VoilĂ  pour ce qui est de mon parcours au global. J’en suis satisfait mĂȘme si il aura Ă©tĂ© Ă©prouvant et un peu chaotique. Je recommande vivement aux Ă©lĂšves qui ne savent pas ce qu’ils aiment rĂ©ellement ou ce qu’ils veulent faire plus tard de se frotter aux CPGE. C’est une trĂšs bonne maniĂšre de voir ce que vous aimez vraiment et d’en apprendre sur vous (si si je vous assure). Il ne faut pas oublier aussi que perdre du temps dans les Ă©tudes supĂ©rieures ce n’est pas grave, si vous vous rendez compte que ce n’est pas fait pour vous vous pourrez vous rediriger aprĂšs. MĂȘme si ces deux annĂ©es demandent de la rigueur et un investissement important, ce qu’elles nous apportent en retour vaut largement le coup.

Sylvain (PC* 2022)

Lors de mon entrĂ©e en PCSI j’avais un objectif prĂ©cis qui me motivait. Puis au fur et Ă  mesure des cours je me suis rendu compte que mon idĂ©e initiale me plaisait de moins en moins. Grace Ă  la premiĂšre annĂ©e j’ai pu trouver un nouveau domaine qui me plaisait. Cependant je ne me suis pas retrouvĂ© un objectif prĂ©cis, sans objectif il Ă©tait plus dur de trouver la motivation pour travailler. C’était encore plus vrai pour les matiĂšres qui me plaisaient le moins.
Tout au long de la classe prĂ©paratoire je pense ne pas avoir travaillĂ© assez, mais surtout je ne travaillais pas Ă  un rythme constant. J’accumulais donc au fur et Ă  mesure un retard dans certains points du programme. Cela m’a handicapĂ© lors des concours, surtout au moment des oraux, lĂ  oĂč les cours sont le moins frais dans la tĂȘte. En effet, le retard Ă©tait impossible Ă  combler pendant les pĂ©riodes de prĂ©paration, et plus on Ă  faire, plus c’est dur de s’y mettre.
J’ai jusqu’ici abordĂ© les points contraignants de la prĂ©pa mais ce sont malgrĂ© tout deux annĂ©es oĂč on acquiert un grand nombre de connaissances et de compĂ©tences et pas uniquement dans les matiĂšres scientifiques.
Pour conclure, les meilleurs conseils que je pourrais donner aux futurs Ă©lĂšves sont de trouver un objectif assez prĂ©cis pour garder la motivation, et de trouver une routine de travail afin de n’avoir aucun point d’incomprĂ©hension dans le programme. Ces deux points permettent je pense d’éviter le cercle vicieux de dĂ©motivation.