Y a-t-il de la compétition entre les élèves ? Les élèves s’entendent-ils bien entre eux ? Quelle est l’ambiance de classe ? 100% travail ?

Chaque promotion a son identité propre, et l’ambiance dépend bien entendu des individus qui composent chaque classe ! En général les élèves s’entendent bien entre eux et nous tenons à ce qu’ils se respectent, quel que soit leur niveau académique, leurs goûts, leur caractère. Des activités rassemblant les élèves de 1e et 2e année sont organisées (après-midi d’intégration, visites de musées, sorties à l’opéra ou au théâtre…) par les professeurs ou l’association des élèves.

Si l’ambiance est généralement studieuse, il n’est pas rare que les élèves organisent spontanément des goûters, des fêtes d’anniversaire, des Noëls canadiens ou des pique-niques dans le parc.

Quelle note faut-il avoir pour intégrer la classe préparatoire littéraire du lycée Corot ? Comment dois-je rédiger mon projet de formation motivé sur Parcoursup ?

La commission de sélection, qui réunit des professeurs de 1e année (hypokhâgne) et de 2e année (khâgne) examine les notes au lycée : il est nécessaire d’avoir la moyenne dans les matières « littéraires », qu’il s’agisse du tronc commun ou des spécialités. Mais les notes ne font pas tout : nous regardons également le projet de formation motivé. Il s’agit de vérifier que le candidat a des attentes réalistes face à la formation, qu’il s’est renseigné, et qu’il est motivé pour commencer des études littéraires.

Retrouvez nos conseils pour rédiger le projet de formation motivé sur notre page LinkedIn : https://www.linkedin.com/pulse/dossier-parcoursup-quelques-conseils/?trackingId=NpuVEMg9x4LeptOUpMfETQ%3D%3D

Quel est le rapport entre élèves et professeurs ? Les professeurs sont-ils vraiment stricts ? Y a-t-il beaucoup de pression et de stress ? Les élèves sont-ils constamment classés ?

L’image des professeurs de prépa est parfois un peu vieillotte… Il n’est pas question d’humilier ou de rabaisser les élèves ! Nous essayons au contraire de les encourager, tout en gardant un niveau académique élevé. Les professeurs sont là pour encadrer les progrès des élèves, ils sont donc exigeants mais toujours à l’écoute des questions des élèves ou prêts à éclaircir un point difficile à comprendre. Les professeurs aident les élèves à se préparer à des concours de très haut niveau. Des années après, les anciens élèves citent la proximité avec les professeurs comme un de leurs meilleurs souvenirs de prépa.

Il y a des moments de stress (concours blancs, rendus de devoirs, etc.), mais les élèves apprennent à gérer ce stress et à se soutenir mutuellement.

Dans notre lycée, il n’y a pas de classement systématique des élèves. Des classements peuvent être utilisés ponctuellement pour un devoir ou sur une matière, mais ce n’est pas généralisé.

Les notes sont-elles forcément très basses quand on est en prépa ? Quelle est la place des notes en prépa et sont-elles un critère primordial ?

La prépa mène à des concours exigeants dont le barème est très différent de celui du baccalauréat. Par conséquent, si l’on a l’habitude d’avoir des très bonnes notes au lycée, il faut s’attendre à ce qu’elles baissent dans les premiers mois de prépa… tout simplement car les critères de notation deviennent beaucoup plus exigeants. Il n’est pas possible en prépa d’avoir une bonne note sans avoir travaillé. Par ailleurs, les évaluations sont nombreuses et régulières.

Mais

  • cette baisse est temporaire, car le rythme rapide de la prépa permet aux élèves de progresser très vite. Quand on travaille et que l’on comprend les nouvelles méthodes, on ne tarde pas à voir ses résultats progresser.
  • En prépa, contrairement à l’université, la réussite n’est pas conditionnée par une moyenne stricte à atteindre. En effet, si un élève d’hypokhâgne a en-dessous de 10 de moyenne mais a beaucoup travaillé et a fait preuve d’une attitude volontaire, le conseil de classe peut tout à fait l’autoriser à passer en khâgne.

En d’autres termes, les notes rythment la vie des élèves en prépa, et leur servent de boussole qui leur indique si leur travail est efficace mais elles ne sont pas une fin en elles-mêmes !

La charge de travail est-elle vraiment lourde ? Nous oblige-t-elle à abandonner nos activités extérieures ? (sport, pratiques artistiques, sorties entre amis… sommeil…) ​Doit-on travailler pendant les vacances d’été quand on est en prépa littéraire ?

Oui, il y a beaucoup de travail en prépa littéraire : relire et apprendre ses notes de cours, faire des lectures complémentaires faire des exercices d’entraînement (dissertations, commentaires de texte, traductions…), rendre des devoirs maison, apprendre du vocabulaire, passer des « khôlles », etc. Mais faire une prépa, c’est avant tout apprendre à travailler efficacement (une compétence qui sert toute la vie !) et donc ne pas être noyé sous le travail ni être obligé de se priver de sommeil. Il est très important que les élèves conservent un équilibre grâce à des activités physiques, artistiques ou sociales. Des créneaux sont d’ailleurs réservés au gymnase du lycée pour que les prépas puissent pratiquer des sports en toute liberté.

Pour le travail pendant les vacances d’été, il est en effet recommandé de faire quelques lectures. Une bibliographie est distribuée en juin : une lecture attentive de quelques livres ainsi qu’une révision sérieuse des acquis du lycée sont conseillées. Entre l’hypokhâgne et la khâgne, des lectures concernant le programme annuel sont également conseillées. Mais cela ne doit pas vous empêcher de partir en vacances, visiter de belles choses, voir votre famille et vos amis, et surtout vous reposer.

Faut-il être fort dans toutes les matières pour réussir sa prépa littéraire ?

Il est nécessaire d’avoir de l’intérêt pour les matières obligatoires : Lettres, histoire, géographie, philosophie, langues vivantes et anciennes… On peut réussir sa prépa en ayant de moins bonnes notes dans certaines matières, néanmoins il faut travailler dans toutes les matières. La pluridisciplinarité est un des atouts des élèves qui ont suivi une prépa.

Mais surtout le niveau que vous avez au lycée ne permet pas forcément de prévoir les notes qu’on aura en prépa… on peut être moyen dans une discipline au lycée et se découvrir une passion pour cette discipline en l’étudiant en prépa !

Peut-on s’en sortir en prépa littéraire même si on n’a pas fait la spécialité HLP ? Quelles sont les méthodologies qui doivent être acquises avant d’entrer en prépa littéraire ?

Nous envisageons tous les dossiers de baccalauréat général, quelles que soient les spécialités choisies, donc oui, il est tout à fait possible de « s’en sortir » sans HLP. Les bases de toutes les méthodes de travail sont reprises et réexpliquées en début de prépa – la dissertation, le commentaire linéaire, le commentaire composé, la version, le thème, le commentaire de carte. C’est un peu comme un nouveau départ pour tout le monde !

Puis-je rejoindre la khâgne du lycée Corot après avoir fait mon hypokhâgne dans un autre lycée ?

Que vous souhaitiez vous rapprocher de chez vous, déménager, choisir une spécialité qui n’existe pas dans votre lycée actuel, ou pour toute autre raison, vous pouvez postuler pour entrer en khâgne chez nous à l’issue de votre hypokhâgne. Veuillez nous contacter via le formulaire de contact : https://cpge-corot.fr/contact